L’Abarth, de la vitamiine
En 1949 Karl Abarth alias « Carlo », fort de sa belle expérience de ma compétition acquise au guidon de motos et de side-car, s’installe à Turin. Sa marque de reconnaissance, c’est le scorpion qui orne ses productions et qui fait très vite trembler le bitume du Piémont. Sa carrosserie débridée et l’intonation de son échappement font d’Abarth un incontournable des courses.
La Fiat 600 est la première à bénéficier des préparations Abarth. Un demi-siècle plus tard, où en est Abarth?
Tombé dans le giron Fiat en 1971, Abarth a repris son statut de constructeur en 2008. L’intention de ses concepteurs est de faire rêver avec les nouvelles versions 595 dont la 595 Competizione, la voiture deux-en-un, aussi à l’aise en course qu’en milieu urbain.
Sous le capot, sommeille le bloc 1.4 T-Jet Turbo avec ses 160 chevaux qui ne demandent qu’à se réveiller, sans oublier sa boîte manuelle à 5 rapports ou sa transmission séquentielle avec palette au volant, ce quatre cylindres 16 soupapes vous étonneront tout comme sa faible consommation de 5.4 l aux 100 km avec des rejets de CO² très raisonnables (155g/km)? la bombinette peut se targuer d’un airbag genoux conducteur, de phares au xénon, de climatisation automatique, d’autoradio CD MP3 avec commandes au volant, un port USB et le système Bluetooth.
La 595 Turismo orientée confort et élégance
Moins nerveuse que le Competizione, sa version 165 ch a opté pour le raffinement avec ses jantes de 17 pouces à dix rayons et sa double sortie d’échappement chromée, sa calandre distinctive, un radar de recul, un rétroviseur de nuit et de superbes sièges en cuir à appui-tête intégré.
Les versions cabriolet héritent d’une lunette arrière en verre et d’une commande électrique pour la capote.